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 Ashnard "Ace" Kabal [Azules]

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AuteurMessage
Ashnard "Ace" Kabal

Ashnard


Messages : 72

Ashnard "Ace" Kabal [Azules] Empty
MessageSujet: Ashnard "Ace" Kabal [Azules]   Ashnard "Ace" Kabal [Azules] I_icon_minitimeDim 1 Aoû - 17:51

Comment avez-vous atterrit sur Chaos Planaire ?

Je suis le co-fondateur mec, t'as pas vu ma tronche sur la page d'accueil ?


Identité:
Ashnard "Ace" Kabal

Age : 21

Sexe :
Je suis un homme mon gros, c'est pas évident ?

Race :
Azules

Métier: J'ai pas vraiment de boulot, je suis un peu un Homme à tout faire quand je dois récupérer du pognon pour me payer le pain. Sinon, je suis plus ou moins un glandeur dans l'âme.

Equipement habituel : Bah, j'ai mes fringues forcément sinon je dois avoir un peu de tabac dans une poche et du bacon dans l'autre. J'ai aussi un sac quand je me déplace, je dois avoir un peu de pognon dedans coincer entre deux trois merdes que je trimballe comme par exemple ces gants de cuirs renforcés avec du métal pour éviter que je ne mettes les poings à vif quand je me marave la tronche.

Alignement :
Chaotique bon je crois, je pense........Ouais en fait je m'en branle

Description physique :

On me surnomme face de chat et c'est pas pour rien. Chez nous, les Azules, on voit vraiment de tout et n'importe quoi point de vue diversité et de mon côté je fais partie de la minorité la plus en vogue ces dernières années. Je suis donc une bestiole poilue, ça vous l'aurez remarqué sans moi mais on sait jamais avec tous les cons qui trainent dehors, ayant les traits d'un charmant petit félin. Un chat quoi, allez savoir pourquoi mais on ne commence à voir des Azules comme nous trainer que depuis un bon petit siècle. Comme tous ceux de mon espèce, pour les sangs purs du moins, j'ai donc une sacrée épaisseur de poil sous forme d'un lourd manteau de fourrure. J'ai des oreilles de chat longues et tombantes que je glisse vers l'arrière de ma petite tête, une truffe noire et discrète a élu domicile en plein milieu de mon visage, j'ai aussi de longues moustaches ainsi qu'une belle paire de crocs qui me font office de dents. Je fais toujours moitié la gueule au passage, quoi de normal quand on a un odorat 1000 fois supérieur à un humain et qu'on se trouve bloqué pendant deux semaines les pieds dans la merde en pleine campagne parmi les glandus des zones agricoles Halruléennes. Rien qui d'y penser ça me crispe complètement, Brrrrrr. Dire qu'ils nous traitent comme des animaux ceux-là alors qu'ils ne connaissent même pas les principes les plus simples de l'hygiène. Moi par exemple, je me lave tous les jours, je suis bien obligé aussi. Avec une couche de poil comme les miens, l'entretien c'est essentiel sinon je vous dis pas les paquet de nœuds et autre bouloches. Pour ne rien empirer je suis un albinos, poils blancs et yeux rouges.

C'est la classe, ça je dois bien l'avouer mais dieu que c'est salissant et c'est pas le pire. Avec toute cette psychose qu'ont les humains autour de ces supers tenia qu'ils ont baptiser Atmas à chaque fois qu'un inquisiteur me rentre dedans ça finit mal. Même pas capable de faire la différence entre un albinos de naissance et un mec parasiter par une de ces petites saletés, je vous jure il y a des cas en ce bas monde SURTOUT quand on parle de l'inquisition et de ses feu de joie. Ce genre de truc ça ne me concerne que quand ils me courent après, je vais pas m'attarder sur les leurs trop longtemps, ce serait leur donner plus d'importance qu'ils ne le méritent. Alors j'en étais où ? Ouais donc je souffre d'albinisme et j'ai la totale, un peu comme chez les lapins. Même ces griffes, semblables à des rallonges d'ongles qu'utilises la gente féminine diront les mauvaises langues, sont dépourvues de pigment et se retrouvent ainsi presque transparentes. Je me les lime souvent d'ailleurs pour éviter de griffer les gens dès que je dois serrer une main, ils se plaignent pour des broutilles ces humains. Mes mains d'ailleurs à part ça sont relativement proches de celles d'un humain, vaut mieux préciser car certains Azules ont des coussinets là dedans quand même. On est vraiment une race singulièrement diversifiée ça c'est vrai. Des petits, des grands, des gros, des Apollons (comme moi), des laids. Le melting pot ça nous connait, on pourrait même le qualifier de sport national.

Bah tiens, tant que j'y pense je vais vous dire pourquoi on me surnommait l'insaisissable quand je n'étais encore qu'un chaton. Pour le haut de mon corps je ne suis pas particulièrement athlétique, je suis bien doté mais nombre de personnes sont plus fortes que moi. Le premier gros débile de base pourrait me mettre une raclée dans les règles de l'art si je ne devais m'en tenir qu'à ça. La musculation ça n'a jamais été mon fort, et encore heureux je me voyais mal finir culturiste body-buildé comme ce vieux lions qui fait du Full-contact dans les bas-fonds de la capitale. Pauvre bougre, j'irais presque le plaindre si je ne m'étais retrouvé deux minutes plus tard en cage avec lui forcé d'essayer de survivre 5 minute à ses assauts. Dernière fois que j'ai fait confiance à un mec qui tenait des paris dans un tel endroit. Connard de petit traine patin de mes deux...Ahem, je m'égare. Bon donc comme j'allais l'aborder j'ai des jambes très puissantes. Elles ont la même structure que celles d'un humain à l'exception de mes pieds félins qui m'empêchent de mettre des chaussures au passage. Enfin, avec l'épaisseur de cuir qui recouvre les coussinets de nos pieds on n'en a en général strictement rien à carrer c'est même plus sûr que certaines des groles des pécores que je croise de temps à autre. Je cours vite donc, très vite même et c'est encore pire quand je laisse mon côté animal prendre le dessus et que je me fous à 4 pattes. Et je ne vous dit pas le résultat quand je mets un coup de pied, déjà que j'ai tendance à viser bas alors avec la force que renferme mes guibolles je vous laisse imaginer le résultat. Pas pour rien que je dis que mon ballet préféré c'est « Casse Noisettes ». Et ouais, quand j'arme un coup avec ces engins de mort (j'exagère je sais) ça en fait du dégât. A force de courir quoi de plus normal que d'avoir des muscles à cet endroit. J'ai presque oublier de mentionner ma queue, quel idiot je fais. Félin oblige je possède l'un de ces appendices juste au-dessus de mon séant, les humains se demandent comment on fait pour ne pas s'accrocher partout avec moi je ne vois pas vivre sans. Elle n'est pas bien grosse mais est particulièrement touffue ce qui double à la fois sont épaisseurs apparente et le temps que je lui consacre pour la décrasser et ceci de manière quotidienne ou presque.

Bon passons à ma manière de me fringuer, ça fera une belle conclusion pour ce portrait. Alors par où je commence...Déjà je déteste ces trucs tribaux et traditionnels que l'on met de par chez moi. Il y a bien deux trois trucs sympa dans l'attirail mais dans les grandes lignes rien que de penser à la perspective même d'avoir un de ces machins sur le dos je me retrouve avec une crise d'urticaire. J'aime pas ça, j'y peux rien. Par contre, s'il y a bien une chose que je dois concéder aux humains c'est leurs gouts de luxe. Sérieux leurs vêtements sont pas mal du tout, un peu amples certaines fois mais tellement plus classieux que ces trucs 100 % axés sur la fonctionnalité que mettent les miens en général. C'est en particulier chez les vincis que j'ai vu les plus belles pièces. Leurs chemises et leurs blousons sont si confortables et avec la cravate c'est encore plus cool. Bon j'ai un peu l'impression d'avoir un collier autour du cou quand elle est un peu trop serrée mais comme on dit il faut souffrir pour être beau, ou du moins se sentir bien dans sa peau, d'ailleurs quand je suis vraiment de bonne humeur je rajoute même une fleure au niveau de ma poche gauche. Costard, cravate et la fleure, on pourrait dire que je vais en soirée avec un tel ensemble. Ça le fait déjà un peu moins quand on voit que je suis pied nu, même si mon pantalon est dans le même style que mon haut mais en un peu plus détendu. Et j'ai pas chaud le moins du monde avec ça, il m'arrive même de mettre un body noir sous la chemise quand l'envie me prend. J'ai aussi une boucle d'oreille à droite, elle n'est pas bien grande et c'est juste une sorte de petite boule qui luit un peu quand j'utilise la magie agissant tel un amplificateur.

Ahlalala, la magie. C'est pas de la merde ce truc là. Enfin je ne vous parle pas de ces petits tours de charlatan qu'on voit à tous les coins de rue mais de vraie magie, à l'état brut. J'ai pas de petits grimoires ou de machin de ce genre pour balancer un sort, au lieu de ça j'ai un tatouage massif complètement noir qui me recouvre l'intégralité du dos décrivant ainsi de nombreuses incantations qui se trouvent à portée de main à chaque seconde de mon existence. Pratique c'est sûr, discret ça l'est moins surtout que le type de magie que j'utilise n'est pas réputée pour faire dans la finesse. Je faisais partie d'un petit clan assez ouvert sur les concepts étrangers et magiques mais j'ai reçu le truc le plus classique et le plus conservateur qu'ils avaient sous la main. De la magie élémentaire, contrôle des forces telluriques et autres petites joyeusetés du même niveau. Il faut que je sois en contact du dit élément pour pouvoir le contrôler mais même pour ça il y a des manière de passer outre, avec un briquet par exemple, enfin c'est un mauvais exemple car j'arrive à faire du feu tout seul désormais, suffit d'avoir le coup de main et une âme comme la mienne. Quand j'ai commencer à apprendre à me servir de ça j'aurais jamais imaginer que mon tabagisme aurait put me filer un coup de main jusqu'à ce que je m'émancipe de mon briquet et que je ne le jette. Avec une simple étincelle je balançais du feu et j'en recouvre mes bras. Vous imaginez pas les notes de teinturier que je me tape avec une telle conduite, je sens aussi un peu le bacon brulé après et ça me donne les crocs. Le bacon, huuuuuuuuum. Heureusement que ça se trouve facilement cette merde je sais pas comment j'arriverais à tenir sans. J'en ai toujours au moins un morceau sur moi d'ailleurs, je l'emballe pour éviter les taches de graisses mais je ne me déplace jamais sans. Un peu comme mes petites cigarettes dont le paquet se trouve glisser dans une poche à l'intérieur de ma veste.

Description psychologique :

Psychologie, bizarrement ce mot sonne faux pour moi. J'ai jamais cru un seul instant à cette soit disant science humaine, c'est un couvert pour l'inquisition selon moi mais bon ceci n'est qu'une humble position que je ne défend qu'assez peu. J'ai pas envie que l'on vienne me faire chier quand même, que ce soit la communauté d'analystes de ciboulot ou cette saleté d'église. Si quelqu'un mérite bien une psychanalyse c'est le con qui l'a inventé ce machin. Blablabla, brulez les hérétiques, blablabla, les humains c'est bien les Halruléens c'est mieux et le reste c'est de la merde. Plus stupide et manichéen que ça tu meurs. Je ne peux pas voir en pâture ce type de raisonnement de mes deux. Tout n'est pas totalement blanc ou tout noir, il y a des variantes et beaucoup d'autres couleurs. Par exemple ces derniers temps je rencontre surtout du jaune pisse quand je traine dans les bas-fonds de la capitale, de simples clodos bourrés, vulgaires et alcolos. De bons gars et de bon vivants malgré tout. Moi aussi je pense que le jaune me conviendrait comme couleur, pas le même bien entendu. Ce serait plus proche de celui du sable en fait et emprunt d'une petite touche d'orange. Insaisissable je vit en vrai courant d'air. Malgré mes fringues assez classes, quoique assez étrange pour quelqu'un de mon espèce, je vis au jour le jour sans me soucier du lendemain. Je passe d'hôtels en hôtels et de campement en campement gagnant ma croute en faisant divers petits boulots ou carrément en allant voler dans les baraques bien cossues que je croise. Pour moi les riches se doivent de partager avec les plus pauvres qui sont dans le besoin, donc quand je suis à court et que j'en vois un de ces types au porte-monnaie sans fond, je n'hésite pas et je me sers. J'avais aussi fait un peu de reconnaissance pour d'autre cambrioleurs, j'ai joué les mercenaires sans frontière et chez les Mercenaires Sans Frontières à plusieurs reprises, le monstre de foire pour les gars de la campagne profonde et quelques autres trucs plus ou moins clairs mais jamais de choses trop illégale, que des jobs qui ne pèseraient en rien sur ma conscience. Pourquoi se torturer l'esprit pour des conneries quand on peut éviter de le faire ? Question de logique, enfin ma logique. Ce qui me rend vraiment insaisissable en fait c'est que je ne laisse jamais de traces derrière moi y compris olfactives. Quand même un gars avec un pif de chat ne peut plus suivre une piste c'est que la traque est tout simplement dans une impasse.

Savoir se débrouiller pour être à l'abri c'est essentiel de nos jours avec tous les machins de dingues qu'on voit, imaginez que je me retrouve avec une de ces calamités ambulantes sur les bras ! Je préfère même pas me demander combien de personnes pourraient alors chercher à me coincer, déjà que l'inquisition veut me faire cramer une fois sur deux quand je tombe sur eux. Bah tiens, tant que j'y pense l'autre truc qui me fait ressembler aux sables du désert c'est que je possède ce que l'on pourrait qualifier de « putain d'âme brulante teintée de détermination ». Comme vous avez pu sans doute le constater j'ai un parler assez...franc oui. Limite vulgaire quand je commence à être chaud et quand je suis en ébullition mieux vaut se boucher les oreilles, surtout si vous êtes une âme sensible. Je vous pourris la gueule oui, je tape là où ça fait mal et je dois dire que je suis doué pour ça. Mais bon dans une conversation normale je suis on ne peut plus respectable, indubitablement franc et sincère qui plus est. Trop diront certains, pas de ma faute si le mensonge ça ne me réussit pas, chaque fois que j'essaye de balancer un mensonge mes oreilles se mettent à frétiller d'elles même. Assez stupide je sais, mais je n'y peut rien c'est un réflexe, c'est pour ça que je ne joue pas au poker. J'ai aussi un autre réflexe, celui de protéger les autres et aider les personnes dans le besoin. Justice, justice, justice, j'aime bien ce mot, je l'adore même. Dommage que tant de personnes la bafouent, la violent, lui marchent dessus et la balancent dans le caniveau. Je ne suis pas un justicier pour autant, j'ai pas la tronche de l'office et je hais les uniformes ou être considérer en temps que tel. D'ailleurs à-t-on déjà vu un justicier aller aux putes ? J'ai pas honte de le dire car je n'en ai rien à faire, c'est juste un passe temps et je ne suis pas le seul loin de là. A Oorma vu que je suis un habitué elles m'attendent toujours avec une bonne bouteille de bourbon qu'elles me mettent de côté et à chaque fois la vieille peau qui tient le machin me prend pour un paillasson.

Que de souvenirs, c'est en partie pour ce genre de petits détails que je ne suis jamais revenu de mon pèlerinage. J 'ai bien rencontrer quelques compères qui ont essayer de me raisonner mais quand j'ai quelque chose dans le cul pas moyen de me faire changer d'avis. Quand je dis que j'ai une détermination sans failles je ne rigoles pas le moins du monde, je ne revois quasiment jamais mon jugement et je fonce tête baissée droit où je pense que ma présence est nécessaire y compris si ça sous-entend que je vais déguster comme jamais. Je suis comme ça moi, pas de pitié, pas de remord et surtout pas de compris même devant l'apocalypse. Bon pour revenir à des détails plus simples et amusants à mon propos, sachez que je suis presque boulimique. Je bouffe des quantités à peine croyables de nourriture même si je n'ai pas particulièrement faim et j'adore par dessus tout le bacon, cru ou griller je m'en moque, et le jambon fumé. Le poisson c'est sympa aussi, mais la viande de bovin et de porcin c'est le pied. Juteuse, tendre, délicieusement raffinée, seul un vrai palet peut en appréhender toute la force et la profondeur. Je ne suis pas particulièrement porté sur la boisson, même si un petit verre de temps en temps ça ne fait pas de mal, il n'y a qu'avec le tabac que j'abuse un peu. En fait, je ne fume pas de manière fixe et continue il y a plusieurs degrés. Pour faire simple, je fume quand je stress ou quand je commence à avoir un sérieux coup de chaud non lié à l'abus de divers liquides ou substances. Plus le niveau de stress ou d'excitation est élevé et plus je fume. Facile d'imaginer que l'histoire peut rapidement finir en véritable brouillard si je ne fais pas gaffe.

J'y peux rien si j'ai ce tic là, que voulez vous je suis un peu chelou quand je m'y mets. Pourtant j'ai pas un caractère si dur nom d'un prépuce de Bonobo, et cherchez pas à comprendre les expressions que je balance comme ça au pif ça veut strictement rien dire juste que j'en apprécie la tournure. Vous le testerez encore plus si vous m'affrontez en plus, je suis comme qui dirait atteint d'une maladie que l'on qualifie de « syndrome de Spiderman » dans vos contrées. Chez nous on me traite juste de petit con arrogant, je ne leur donne pas tord d'ailleurs, ni vraiment raison car pour me traiter de con il faut soit même en tenir une bonne couche. Je balance donc de la merde oralement aux oreilles de mes ennemis, je me marre et je fais des choses limites inappropriées et débiles alors que l'on est sensé s'entretuer. Je suis très agaçant dans ce cas, j'ai même vu un mec s'éclater la tronche contre un mur une fois, préférant cela à devoir m'écouter encore de manière consciente. La torture psychologique c'est le nerf de la guerre, ça marche facilement, c'est efficace et ça fait plaisir. C'est un peu un coup bas je le sais très bien, comme si j'avais quelque chose à carrer de l'avis de tierces personnes sur mes us et coutumes. Je m'occupe de mon cas c'est déjà pas mal, par contre ça ne m'empêche pas de refaire votre portrait si je le juge nécessaire ou que vous trempez dans des combines assez douteuses ou révoltantes. Les injustices je hais ça, vous l'aurez compris, et le racisme c'est encore pire. Pourquoi faut-il que les gars qui pètent plus haut que leur cul nous méprisent autant ? Ces saligauds je leur fais bouffé une tarte au mur express quand je les croise, on a déjà assez de problèmes à prospérer et arriver au bout d'un pèlerinage sans traumatisme mentaux ou physique alors faut pas pousser. Je fais aussi ce que je peux pour redresser notre image devant l'opinion publique quand je le peux, trop souvent le peuple nous compare à de pauvres clodos et ça ça me fout les glandes presque plus que le reste. Enfin je ne peux faire de miracle, je ne suis qu'un humble Azules pas un héros, je suis pas non plus un zéro pour ceux qui allaient me la sortir cette vanne. Je suis un Homme-chat banal qui sait se battre comme un diable et qui cherche juste à se faire une petite place au soleil loin des siens.

Autres : Comme je l'ai dit, je suis un mage élémentaire. J'ai pas de grimoire mais j'ai un amplificateur sous la forme d'une boucle d'oreille qui luit quand je sors l'artillerie lourde. En fait mes incantations sont gravées dans mon dos à même ma peau, cadeau de mon clan pour ma haute maîtrise de cet art. Je manipule donc les éléments et plus particulièrement le feu que je peux sortir sans aide extérieure. Pour le reste je dois être en contact, et dans le cas de mon élément préféré je suis plus puissant avec une source de feu à proximité. Par contre je ne peux retourner un sort élémentaire contre un autre, c'est chiant mais je m'en fout avec mes jambes musclées. En tout cas c'est bien pratique cela pour faire plus mal avec mes poings, vu que j'aime combiner physique et magique à la fois. Par contre c'est crevant à force ce truc, dommage

Histoire :

Bah, je vais pas faire très original je vais commencer par le début. Je suis né il y a 21 ans sur la belle Rahjin en plein cœur de ses terres calcinées par le feu provenant droit des montagnes. J'étais alors membres d'une petite communauté d'Azules affiliés aux Sirius, on connaissait la magie et on savait s'en débrouiller. Ma mère et mon père, deux purs sangs on ne peut plus communs, étaient assez doué pour ça ayant ramener divers ouvrages de magie avec eux lors de leur pèlerinage. Ils étaient vraiment sympa, j'ai jamais eu à me plaindre de leur traitement ni de leur éducation. J'étais pas nez avec une petite cuillère en argent dans la bouche mais ils essayaient de me donner tout ce qu'ils pouvaient. Une bonne petite famille bien unie comme on le voit dans les contes, enfin presque. Le truc c'est que je n'arrivais pas à rester en place, casse-cou et casse-couille dans l'âme je passais mes journées à me faufiler en dehors de mon clan, répondant au doux nom d'Escuedo, pour explorer les environs changeant jour après jour alors que nous nous déplacions sans cesse. Notre clan n'avait pas de nom à l'origine, on se contentait de celui de notre chef jusqu'à ce que l'on trouve celui-ci dans un des document qu'on avait récupérer. En fait on passait notre temps à faire ça, récupérer des connaissances sans même penser à ce que l'on pourrait en faire, on rassemblait le tout dans le dos de la bibliothèque sur patte qu'était notre Odoléon et basta. On avait même des machins datant d'avant Erigor que personne n'a jamais daigner lire. Moi même si j'aimais bien les petits tours de passe passe que m'inculquaient mes vieux j'étais du genre rat de bibliothèque. Les seuls moment où j'approchais de très près de cette foutue structure c'était pour glander au somme de la tête de la bête un peu en-dessous des vastes reine qu'on utilisait pour diriger la placide bestiole. Le paysage avait de la gueule, souvent on ne voyait que de la fumée, d'autres fois des éruptions, ça avait de l'allure en tout cas. Le climat était bien chaud et sec comme je les aimais en plus. J'habitais une petite baraque sur roulettes tractée par mon ami l'Odoléon à l'époque, avoir de la famille avec de l'influence ça aide, au moins on n'avait pas à faire et défaire nos affaires chaque jours par contre vous imaginez pas comment ça pouvait secouer. Ça doit être pour ça que j'ai moitié la gerbe en prenant des transports de nos jours. En tout cas je vivais ma vie bien pépère comme un grand me marrant avec mes potes et profitant de ma relative jeunesse et candeur.

Vers mes 14 ans j'ai commencer à partir un peu plus en vrille, j'ai eu ma première cuite cette année là. Deux ans plus tard ma première clope qui avait suivit mon premier coup. Le jour de mes 17 ans je me suis fait ce large tatouage dans le dos en collaboration avec les anciens. Ils m'ont vraiment fait un chef d'œuvre, tout le savoir faire magique d'une maison mineure des Sirius condensée dans ce petit truc qui partait de mes omoplates jusqu'à la base de ma queue au niveau de mon séant. Deux trois filles eurent le temps d'y jeter un coup d'œil plus rapprocher avant mon départ pour le fameux pèlerinage. Pile le jour de mes 19 ans, ce fut une sacrée surprise car j'avais complètement oublié ce détail à la noix. Je me suis levé, j'ai pris le petit dej' de manière classique mais il y avait quelque chose de bizarre, tout était si bon, si chargé. Ma mère était une vraie calamité en cuisine et c'était de notoriété publique que j'ai un truc aussi bon ET mangeable au matin c'était certain il y avait une sérieuse couille dans le potage. Alors en plus quand je suis revenu à ma piaule et que j'ai enfin remarqué qu'ils avaient parsemer le chemin avec des fleures, ce fut comme qui dirait l'apothéose. Je n'eus le temps de dire qu'une seule chose avant que mon père et sa tronche de lieu ne me chope dans le couloir.

"Et merde"

Emmener comme un bout de viande qu'on va foutre sur un crochet avant de la dépecer ou la vendre sur la place publique j'ai été rapatrié jusqu'à une au bout du chemin de déchet végétaux. Véritablement saucissonner dans des fringues atrocement laides et serrée. J'ai ensuite limite été viré de là à coup de pied dans l'ognon avant de passer par une cérémonie d'une longueur, et d'un chiant ! Oh la vache, j'avais déjà assisté à ça pas mal de fois et je m'étais toujours casser avant la fin mais la pas d'alternative je devais tout supporter jusqu'à la fin. J'en pouvais plus, rester debout comme ça en plus on venait de se stopper auprès d'un des endroit les plus chauds du continent. J'ai bien cru mourir, pourquoi ils avaient conservé tout ce cérémonial ? Enfin, tout arrive à point à qui sait attendre. Ils me filèrent du pognon, un paquetage avec des fringues, de la bouffes et quelques trucs utiles ainsi que quelques souvenirs de mes parents. Du matos magique, des photos et un kit de thaumaturgie pour prédire l'avenir, interpréter les signes et blablabla. Ce dernier truc c'était mon oncle qui l'avait glisser au fond, fumer les herbes que l'on ramassait dans la région ça ne le réussissait pas du tout. Le vieux croulant aux yeux fous qu'on l'appelait. En tout cas je me retrouvais comme un gland, totalement prit à froid si on peut dire, et virer en dehors des limites du camp avec une monture ainsi qu'une boussole devant me mener à un port d'attache. Selon leur dires il y avait un passeur sur place avec lequel ils avaient un vieil arrangement faisant des prix pour les gars comme moi qui entament leur pèlerinage.

Le voyage a duré 8 jours, 7 jours à déambuler sur le dos de ce véritable veau qu'ils m'avaient assigner. J'avais plus de bouffe ni de flotte à cause d'une rencontre assez épique avec un groupe de Salamandres à la tombée de la nuit le surlendemain de mon départ. Je me suis alimenter à coup de cactus hallucinogènes pour la flotte, évitant d'en abuser pour ne pas me retrouver avec un cerveau griller à l'arrivée, et sur la fin du chemin j'ai tuer ma monture pour me faire un peu de viande. Sans ça je serais mort, et avec la graisse juteuse du dos gorgée de divers fluide s'apparentant plus ou moins à de l'eau au moins j'ai pu faire une nuit sans rêver de licornes roses fluo en métal sautillant dans tous les sens poursuivies par un groupe de gorilles aux dents longues. J'étais heureux d'avoir réviser mes bases du Kit de survie en terres hostiles. C'est à moitié mort et complètement raide que je me suis retrouver à l'entrée de la « ville ». Enfin une ville, un bordel ambulant selon moi. Tout était vétuste et en mauvais état même pour un péquenot en herbe tel que je l'étais alors. Ça commençait fort, j'étais même surpris que la boussole ait fonctionner avec le bol que j'avais eu jusque là. J'en avais une deuxième que je gardais jalousement sur moi, celle là elle me servirait pour le retour. En tout cas je me suis diriger vers l'auberge du coin et me suis accordé un petit repas bien pépère, même si j'ai cru voir un cafard trainer sous la table à un moment. J'ai pris une chambre, j'ai pioncer dans un lit minable avec un grincement métallique provenant de la chambre d'au-dessus qui a durer toute la nuit et je me suis lever à l'aurore pour rejoindre le fameux contact dont on m'avait parler. C'était pas un Azules étrangement mais un nain, sa barbe était très fournie même pour une personne de son espèce, d'un blanc immaculé elle était parcouru de charançons et remplie de nœuds. Très négligé, ça oui. Il portait un casque à corne fendu sur le côté droit, la trace de lame continuait jusque sur sa peau par delà son œil pour finir sous sa lèvre inférieur. Il n'avait pas sa langue dans sa poche cette chiure de Wywern, balançant plus de merde que les égouts d'Oorma dans l'océan. Enfin au moins il m'a fait un tarif aux petits oignon comme promis. Je me suis retrouver dans une galère Oormagoden direction leur grande capitale.

J'ai eu le mal de mer durant tout le voyage ne quittant même pas ma cabine pour respirer l'air frais de l'océan. Après un trajet qui parut éternel nous arrivâmes enfin à bon port, et quel port ! J'avais jamais rien vu de tel, une majesté de cette intensité c'était à peine croyable. Absolument magnifique, du moins si on regarde pas sur la droite pour voir les immenses bidonvilles en périphérie. Brrr, rien que de penser à ce que je pourrais trouver en allant là-bas je me sentais mal. Ensuite à mesure qu'on s'approchait je sentais mon pauvre pif sensible pourrir de l'intérieur tellement les effluves qui s'élevaient de cet endroit m'indisposaient. J'ai passé deux jours avec un mouchoir sur le pif avant de commencer à pouvoir respirer sans problèmes. Le coin était assez dépaysant, de la pierre partout, une architecture très gothique et tape à l'œil, des rues qui se barrent dans toutes les directions et des habitants qui préfèrent vous marcher sur la tronche que daigner poser leur regard sur vous. Alors en plus quand on est un peu petit comme je le suis, autant dire que ça n'aide pas surtout quand on n'a jamais poser le pied dans un endroit comme ici. J'avais vraiment l'air d'un pauvre péquenot du fin fond de la cambrousse. Sans doute pour ça que je me suis fait détrousser assez rapidement. Plus un rond, le gars avait épargner le reste de mes affaires heureusement pour ma poire, sans doute une buse en magie. J'ai essayer de refiler mon bazar magique pour me faire un peu de blé, mauvaise idée j'ai faillit me faire décapiter par un coup de masse non identifié. Comme un con, je me suis résigner à devoir prendre dès à présent le premier job qui se présentait à moi. J'ai commencer molo en faisant le ménage dans un boui-boui dans les bas-fonds, le truc c'était que je gagnais à peine assez pour me payer ma bouffe. Heureusement que les gars m'hébergeaient sinon je me serais retrouver direct à la rue, alors forcément avec mes fringues classiques pur tradition Azules je me serais fait ouvrir en deux avant le lever du soleil. Je me suis donc aussi fait engager sur les docks pour trimbaler des caisses ça et là. Chaque soir je revenais avec le dos en compote et je devais en plus me taper les corvées comme essuyer le vomi des traines patins qui se bourraient la gueule dans la salle. Un mois que j'étais parti, j'avais vraiment pas de bol pour me retrouver dans une situation pareil. Au moins je me faisais des potes avec mon tatouage au port, les marins semblaient avoir plus de faciliter à converser avec les porteurs de ce genre de dessin. J'avais de la chance qu'ils ne connaissent rien à la magie ces trouducs, de ce point de vue j'étais le maître et eux les bouseux. C'est comme ça qu'ils ont commencer à me parler de leurs petites affaires, pas très légales certaines, et qu'ils m'ont proposer de les aider. J'étais passer du côté des contrebandiers, par contre allez pas me demander ce qu'ils mettaient dans ces caisses de merde moi j'étais juste présent pour le transport. Peu après je suis passé serveur à la taverne. Ça allait mieux, je venais même de me payer un petit costume Vinci que j'avais croiser dans une boutique en revenant de l'entrepôt pour fêter tout ça, je m'envoyais même une petite clope en récompense. J'avais vraiment l'air d'un de ces gars dans les restos étoilés avec ma dégaine, le boss en était fier et les clients semblaient être ravis. Il m'a donner un petit extra ce soir là, je l'ai immédiatement mit de côté. Peut-être pourrais-je passer chez les filles demain ?

C'était la fin du 7ème mois. Je me suis lever comme tous les matins ce jour là. J'avais une de ces pèches, je sentais que la journée allait être bonne. Mettant mes fringues, chiant un petit coup et faisant brièvement ma toilette j'ouvris violemment ma porte. Je sentit sur la fin qu'il y avait un truc qui bloquait, quelque chose qui venait d'émettre un léger craquement. Ma queue fouettant l'air je jetais alors un oeil dans l'entrebâillement de la porte. Un truc y était coincer. Je l'ai extirper, me retrouvant ainsi avec une masse de plume entre les mains. Un piaf, un corbeau qui plus est. Ça me rappelait un truc étrangement. Ni une ni deux je regardais dans mes affaires à la recherche de ce putain de bouquin refiler par mon oncle. Dire qu'il suivait les principes de l'idéologie Nalka dans une colonie majoritairement Sirius, enfin ce que je ne savais pas alors c'était que son présent allait me sauver la mise. Dans son bouquin on trouvait un peu de tout, c'était obscur et imbranlable souvent mais je ne suis pas spécialiste. Voilà, j'avais retrouver la partie qui m'intéressait, les présages. Alors, les piafs c'était où dans ce machin... Ah voilà ! Donc corbeau noir mort, « Présage néfaste du dieu de la peste et de la famine, annonce l'arrivée d'une vague de peste ou de choléra ».....En général je ne croyais pas à ce genre de merde mais là étrangement, ça puait tellement que j'ai préférer me casser. Embarquant mon paquetage j'ai pris la poudre d'escampette, saluant mon ex-patron avant de me diriger vers le port. Deux heures plus tard la zone fut bloquée pour mise en quarantaine. J'avais eu très chaud au cul, ça on peut le dire. Enfin la vie continuait et j'en pouvais plus d'Oorma, je me suis donc arranger avec les contrebandiers pour qu'ils me passent avec la marchandise en direction d'Halruaa. Je laissais ainsi derrière moi la grande Oorma et son froid qui m'avait attirer nombre de rhume et de morve au nez pour l'empire Fanatique des Halruléen.

Pour une fois aucune emmerde durant le voyage si ce n'est mon haut le cœur habituel. On approchait de la fin du 8ème mois quand on est arrivé à bon port. Et là-bas, la douane nous attendait. J'avais pas de permis de séjour et j'étais avec une cargaison hautement illégale de drogue donc forcément quand j'ai entendu les gars s'approcher en piaillant et questionnant le docker depuis l'endroit où j'étais dans la cale j'ai tout fait pour me tirer comme je le pouvais, en faisant un trou dans la coque. Là au moins j'avais plus trop de risque à utiliser la magie, déjà allez balancer un sort de base quand l'air est ténu, complètement dépourvu de mana. Ici, à Halruaa ce détail était réglé. D'un vaste coup de poing enflammé je me suis ouvert un passage à travers le bois craquant sous mes phalanges immolant tout à son contact. Ce fut une de ces douches froides ! Putain quand j'y pense j'avais eu raison de remplacer mon vieux sac par un autre fait à partir d'une panse de Goaf plus résistante et étanche que son ancien substitut. Complètement rincé, ça on pouvait le dire, parles quelques effluves de dope carbonisées que j'avais inhalées j'ai rejoins le rivage je ne sais pas trop comment. Ce qui s'est passer après est flou, je sais pas ce qu'ils avaient mis dans leur sacs mais c'était de la bonne. J'ai reprit mes esprit, encore dans le cirage, à 40 kms de là dans une taverne en pleine cambrousse. J'étais à poil dans le pieux, je puais l'alcool ainsi que d'autre truc pas très clairs et je me sentais étrangement sale. En plus j'avais de nouveau un rhume. Que voulez vous ces climats sont trop frais pour moi. L'essentiel c'était que je semblais tiré d'affaire, j'avais même encore toutes mes affaires. J'ai mis un froc et je suis descendu en bas dans la salle principale. Il y avait du monde et je sentais que tous les regards étaient posés sur ma personne, et pas des regards amicaux. Qu'est-ce que j'avais encore foutu ? Sentant venir l'arnaque je suis aller vers le comptoir me prendre un remontant, m'allumant une clope au passage d'un petit cou de magie express. Une petite flamme dans le creux de la main et voilà, je faisait bien gaffe de ne pas me cramer les moustaches au passage et je me prenais un siège sans m'écraser la queue sous mes fesses. Je tapotais de ma main sur la surface en pin du comptoir commandant un lait chaud et une pièce de viande quelconque. Il me servit en m'envoyant presque valdinguer le verre et l'assiette dans la tronche, il y avait vraiment anguille sous roche. Mais qu'est-ce que j'avais foutu ? J'entamais mes consommations en restant sur mes gardes quand la porte de l'établissement fut violemment ouverte par une botte clouté dont les semelles faisait résonner chaque pas de son détenteur. Habits blanc, soutanes, épées monstrueusement blin-bling, morceaux de parchemins ça et là sans oublier des yeux cernés digne d'un psychopathe. Ouais, c'était bien l'inquisition. Ils se sont avancés dans la pièce comme un chien dans un jeu de quille, bousculant deux gars et renversant une table au passage. Le plus barraqué d'entre eux s'écarta légèrement du reste du groupe avant de commencer à converser d'une voix forte, grave et limpide.

"Je suis l'inquisiteur Adonis, en charge de ce district. On nous a signaler la présence d'un individu perturbateur dans la région ayant fait état de propos ordurier et blasphématoires. Il aurait de plus raser le crâne d'un prêtre durant la messe et uriner sur une idole avant de s'en aller en battant un agent de l'empire à coup de seau. Il est aussi incriminer pour attentat à la pudeur. Il s'agirait d'un étranger non humain couvert de poils, il n'est pas bien grand et aurait un vaste tatouage dans le dos."

J'ai faillit m'étouffer en l'entendant commencer son discourt, je devais me casser de là et vite. J'ai d'abord essayer de jouer la carte de la discrétion et de m'en aller dans le feutré mais dès qu'il eu finit sa parlote toute l'assistance se mit à me pointer du doigt. Fais chier nom d'une roulette Russe en plein Smala. Il me fixait maintenant l'autre taré alors que j'étais accroupis entre deux tables et à moitié à poil. Il se mit en plus à me considérer du regard d'une manière qui ne me plaisait pas du tout, mais alors pas du tout.

"Un tel comportement, de tels yeux, une telle couleur...C'est un impur les gars, chopez le aujourd'hui on sort le bucher !"

Heureusement que j'avais les moustaches bien accrochées car sinon je les aurais perdues dans la cohue générale qui s'en suivit. Ils ont voulu me coincer ces pourris, je suis partit en courant vers ma chambre. Ni une ni deux j'ai choper mes fringues mon paquetage pour me barre par la fenêtre trébuchant au passage sur une touffe de poil blanc, sans doute les cheveux du prêtre. Toujours la clope au bec une folle course poursuite commença à travers la campagne Halruléenne entre moi, le tavernier qui réclamait sa note et l'inquisition. Je ne les ai semer qu'une fois la nuit tombée en me dirigeant vers la foret. J'ai bien cru qu'ils allaient essayer de la cramer avec moi l'espace d'un instant. Tu parles d'une frousse. Désormais paumer, je remettais mes fringues commençant à déambuler à droite et à gauche cherchant un moyen de sortir de cet endroit. Soudain, je repère au loin une lumière à travers les branchages. Je me rapproche, je commence à sentir une bonne odeur de tambouille. J'arrive dans une clairière dégagée, trois types me fixent d'un air étonné, moi de mon côté je sourit d'un air niais priant pour qu'il ne s'agisse pas de brigands. Ces gars étaient sympa, ils m'ont offert à bras ouvert de venir souper avec eux. Ils étaient mercenaires, membres d'une ligue nommée la MSF: Les Mercenaires Sans Frontières. C'était un organisme qui dispensait divers boulot pour cette branche de métier un peu partout sur la planète, il suffisait de venir dans un de leurs bureaux, de prendre un job et voilà. Ils étaient sur une mission d'élimination, un truc tout simple où un groupe de brigand allait rejoindre leur créateur. Curieux, je les ai écouter déballer leur histoire jusqu'au bout avant de proposer de m'associer à eux. Ils acceptèrent avec plaisir. On s'est retrouver le lendemain à faire le boulot à 4, les pauvres moisis sur qui on était tomber n'ont pas eu la moindre chance. On s'est ensuite diriger tous ensemble vers le bureau de la MSF pour empocher notre prime, sur le chemin qui dura deux jours on échangea souvenirs, bouffe, tabac, petites combines et bibine. La ville où on se retrouva n'était pas mal, pas sale et chaotique pour un sou tout y était clean et il y régnait un climat de bien être qui me fit le plus grand bien. Le plus grand bâtiment dans le coin se trouva être celui de l'organisation, un grand truc en pierre avec des bannières et des banderoles partout. Je les accompagnais à l'intérieur, je fit connaissance avec quelques gars du métier, on empocha notre pognon et je reprit ma route en me séparant d'eux un peu à contrecœur. Plus le temps passait et plus ma situation s'améliorait, je pensait qu'avec un peu de temps j'aurais le droit à une vie normale ou presque. En tout cas étrangement je me sentais mieux ici que chez moi. Personne pour me gueuler dessus quand je glande, une vie remplie de surprise où je ne m'ennuyais pas une seconde. Ouais j'étais fait pour ça, pas pour partir à la recherche d'obscurs grimoires de mes deux et jouer les rats de bibliothèque. Enfin je me débarrassais de toutes ces merdes qui m'avaient encombrées durant tout ce temps, je me sentais tout léger à présent. Jetant un dernier regard sur la boussole que je tirais de ma poche je l'envoyais valdinguer au loin avant de tailler ma route dans la campagne d'Halruaa.

Tout ça c'était il y a un peu plus d'un an aujourd'hui. Je traine toujours à Halruaa, je me suis définitivement virer le balai que j'avais dans le cul, j'ai propséré, rencontré quelques emmerdes et refroidit deux trois brigands dans le processus. Je vais un peu où je veux, me marrant à faire le tour du propriétaire sans la moindre attache même si je commençais à avoir diverses connaissances à travers le continent. Je considérais de plus en plus la possibilité de devenir définitivement mercenaire mais l'abandonnais bien vite alors que j'essuyais le bout de mes moustaches tachées de lait frais. J'avais encore toute la vie devant moi, et j'entendais bien en profiter autant que je le pourrais. Bon où vais-je aller demain ?


Dernière édition par Ashnard "Ace" Kabal le Dim 1 Aoû - 17:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Ashnard "Ace" Kabal [Azules]   Ashnard "Ace" Kabal [Azules] I_icon_minitimeDim 1 Aoû - 17:51

Je m'auto valid le derche.
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