John Drake Archer [Halruéen]

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Comment avez-vous atterrit sur Chaos Planaire? J'ai vu une grosse Fraise et lui ai demandé si je pouvais bidouiller le forum sur lequel il bossait.

Nom et prénom: John Drake Archer

Age: 28 ans

Sexe: Masculin

Race: Halruéen

Métier: Inquisiteur

Équipement habituel:

Visible: Une épée longue en argent, symbole de son appartenance à l'Inquisition, celle-ci est habituellement gravée de l'emblème de la famille de l'Inquisiteur, Archer ne faisant pas partie de la noblesse, il y a fait graver ses initiales "JDA" en lettres calligraphiées. Il laisse d'ordinaire pendre cette merveille sur son flanc gauche, dans un fourreau en cuir attaché à sa ceinture.
Dissimulé: Des couteux de lancer dissimulés en divers endroits tel que dans des encoches aménagées sur ses protections abdominales ou sur ses bracelets en cuir. Une épée courte à lame courbe dans le bas du dos, habituellement masquée par sa cape.

Alignement: Neutre Mauvais

Description physique:

La première fois que j'ai vu débarquer Archer dans notre village, il portait la panoplie complète du parfait petit Inquisiteur, des fringues amples d'un blanc immaculé brodées d'or et ornées de velours et d'autres tissus coutant la peau des fesses. Sa lourde cape rouge flottait dans le vent alors qu'il se frayait un chemin parmi les peigne-cul qui peuplaient les rues, d'un pas assuré, la main droite sur le pékin du moment qui se foutait en travers de son chemin, et la gauche au repos sur le pommeau d'une longue épée en argent qui se balançait gentiment à sa ceinture. On m'avait dit que les Inquisiteurs faisaient graver le blason de leur famille sur leur lame lorsqu'ils entraient dans les ordres mais chez ce type je n'eut l'occasion que de lire trois lettres calligraphiées, "JDA" étant les initiales du bonhomme je compris d'entrée de jeu qu'on aurait pas affaire à un gosse de riche comme on avait l'habitude d'en voir. Archer ne faisait pas parti de la noblesse et ça se voyait dans sa démarche, ses atours avaient beau lui apporter une certaine prestance, ses mouvements restaient assez rigides, comme ceux d'un ouvrier ou d'un fermier, les vieilles habitudes sont difficiles à oublier je suppose.

Scott Paulson, paysan Halruéen.

Archer? Ouais bien sûr que je le connais, faut dire qu'on peut pas vraiment le louper, c'est l'un des seuls types que j'ai rencontré qui soit capable de faire la gueule 24h/24, 7j/7, peu importe la situation... Il doit penser que ça lui donne l'air cool, ça doit aussi être la raison pour laquelle il enlève jamais sa capuche, mais si tu me demandes mon avis, moi je pense que c'est juste de la frime, faudrait qu'il redescende un peu sur terre. Pour ma part je ne cautionne pas ce genre d'attitude, ce gars là donne une mauvaise image de l'Inquisition, il est bien le seul à négliger autant son apparence et si j'étais son supérieur ça ferait un bail que je lui aurait dit de raser sa barbe de trois jours, de coiffer sa tignasse ébouriffée et de ravaler les énormes cernes qu'il a sur la tronche. Y a d'ailleurs un truc qui m'étonne venant d'un mec aussi prétentieux qu'Archer, c'est avec quel soin il assure sa protection physique, un plastron en métal et des protections en cuir un peu partout, c'est bien plus que ne le ferait un Inquisiteur de base, on pourra pas lui reprocher d'être prudent cela dit, c'est bien le seul bon point que je pourrais lui filer. Mais bon, tant qu'il fera du bon boulot les types d'en haut laisseront couler ses petits écarts de conduite, attention à la retombée cela dit, j'attends avec impatience de le voir se viander, ça sera pas joli joli à ce moment là et je m'en réjouis d'avance.

Inquisiteur Stinson, Collègue d'Archer.

Profil psychologique:

J'aime pas tellement dire du mal de l'Inquisition, c'est pas vraiment bon pour mon espérance de vie si vous voyez ce que je veux dire, mais je crois que je me dois de vous mettre en garde vis à vis de ce bonhomme. Archer est parmi les plus sévères d'entre eux, certains vous diront que c'est le boulot qui veut ça et que c'est ce qui fait de lui un Inquisiteur hors pair, mais moi je pense juste que c'est un connard. Cette ordure souille un peu plus chaque jour son ordre et ses préceptes mais pour une raison que j'ignore encore les hauts Inquisiteurs semblent s'accorder sur le fait qu'il soit un mal nécessaire. Il a beau constamment faire dans l'excès de zèle, il n'apporte pas moins de résultat et c'est ce qui importe le plus aux yeux de la hiérarchie. Il n'empêche que l'Inquisiteur Archer aime un peu trop son job pour quelqu'un de soit disant blanc comme neige et s'il n'avait pas une épée portant l'emblème de l'ordre pour attester de son appartenance à l'Inquisition, ça fait un bail qu'il aurait pris la place des types qu'il nous envoie sur le bucher de la place publique. Si vous me demandez mon avis, je pense simplement qu'Archer est un sadique doublé d'un tortionnaire et que la seule et unique motivation qui l'a poussé à devenir Inquisiteur c'est pour le pouvoir qui va avec le rang, et peut être aussi pour la cape, ouais, il a l'air de bien aimer sa cape aussi...

Jack Michaelson, Milicien en poste à Endikar.

Je préfère pas parler en mal de mes clients, c'est mauvais pour les affaires, et dans le cas présent, c'est aussi mauvais pour ma vie sans vouloir jouer les lopettes... Mais bon, ce gars là, Archer, c'est pas le genre de type qu'il faut venir faire chier, la première fois qu'il a déboulé ici il a mis à sac mon p'tit bouge parce que trois gugusses avaient eut le malheur de se foutre de sa gueule. Il m'a d'abord commandé un double whisky qu'il a avalé d'une traite avant de dézinguer les trois glandus aussi sec, je l'avais à peine vu dégainer sa lame qu'il se rasseyait déjà au comptoir tandis que les têtes des pauvres ivrognes roulaient sur le parquet de la pièce. Depuis on peut dire que c'est un peu un habitué, il passe régulièrement pour boire un verre et passer le temps avec les filles. Il paye pas toujours ce qu'il consomme, surtout pour ce qui est des gonzesses en fait, mais au moins quand il est là les gars se tiennent à carreau, c'est toujours mieux que d'avoir une baston sur les bras et de devoir remplacer les chaises et les tables pétées comme c'était sans arrêt le cas ici avant qu'il "n'élise domicile" chez moi. Faut dire que ça reste un sacré phénomène le gazier, à part avec les filles, pas moyen de lui tirer un mot autre que le nom de la boisson qu'il commande, et même là c'est quasiment toujours la même chose que je lui sers. Archer est et restera une énigme, mais tant qu'il m'apportera pas d'emmerde j'ai pas vraiment de raison de me plaindre de lui, allez donc pas gueuler ce que je viens de dire sur tous les toits parce que même mort, je suis convaincu qu'il trouverait le moyen de revenir me casser la gueule...

Erik Jameson, tenancier du bar "Chez Riton" à Endikar.

Autres: Dans son village natal, Archer a gagné cinq années de suite le concours du plus gros mangeur de fraises, véritable exploit local quand on sait que chaque année la finale s'est déroulée entre lui et Sorin "Le Gros Sac" Markov, ancien champion en titre et gros mangeur connu dans tout l'empire.

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Histoire:

Chapitre Premier : Un destin tout tracé

Je vais pas vous faire le couplet classique du petit orphelin malheureux qui a su s'en sortir par ses propres moyens. Ma famille vivait dans un petit village en périphérie d'Endikar, elle tenait une ferme qui marchait plutôt bien et fournissait les nobles familles de la capitale en légumes, céréales et bovins. On avait pas vraiment à se plaindre, mon frangin et moi vivions assez confortablement pour des fils de fermiers. Vu ma situation vous allez surement me demander pour quelle raison je suis devenu le gros enfoiré aigri et sadique que vous avez en face de vous, et à cela je n'aurai qu'une seule et unique réponse en vous disant d'aller vous faire mettre. Mon paternel était pas ce qu'on pourrait appeler un tendre et comme j'avais le malheur de ne pas trop mal me démerder à l'école du coin, il a trouvé intelligent de me pousser à m'améliorer, bien entendu sa méthode à lui consistait à me filer une raclée à chaque fois que je faisais un pet de travers. J'ai donc passé mon enfance à étudier comme un acharné entre les coups de ceinturon et de pieds au cul tout en m'occupant des corvées habituelles qui était le lot de tout garçon de ferme. Mon frère cadet quand à lui avait une vie tout ce qu'il y a de plus normale vu les circonstances, et même si je l'appréciais en surface, je ne pouvais pas m'empêcher de le haïr du plus profond de mon être, par pure jalousie je suppose.

Quoi qu'il en soit, les "efforts" de mon paternel ont fini par se révéler payants et à quatorze ans je quittais enfin la ferme familiale à bord d'une charrette à bétail en partance pour Endikar. J'avais décroché une bourse ou un truc du genre pour entrer dans une grande académie de la capitale, je me foutais un peu de quel pouvait être l'endroit en question du moment que ça me permettait de me tirer de chez moi, la liberté était enfin à portée de main. Je peux vous dire que j'ai vite déchanté quand je me suis retrouvé devant les énormes portes en chêne de l'institut de formation de l'Inquisition. Ce salopard avait bien géré son coup et à peine tiré des griffes d'un père autoritaire et violent je me retrouvais entre celles d'un père fanatique et tout aussi strict car s'il y a bien une chose que je savais de l'Inquisition à cette époque là, c'était que leurs méthodes d'enseignement et de formation étaient en tout point similaires à celles de l'armée impériale. Un peu hésitant au départ, je gravissais les marches en marbre qui menaient jusqu'au hall d'entrée, mais à peine arrivais-je au sommet que je me faisais barrer la route par deux types en armure, ça allait pas être de la tarte et je commençais déjà à regretter les coups de ceinturon du paternel.

Forcément, les types de l'entrée avaient plutôt l'habitude de voir débarquer des fils à papa bourrés de fric et bien sapé, alors quand ils ont vu débarquer un petit pécore en guenilles ayant plus l'air d'un clodo que d'un nouvel élève ils se sont pas vraiment posé de question. (rappelons que je venais de faire trois jours de covoiturage avec une bande de porcs pour venir jusqu'ici...) Je les en blâme pas, ils faisaient simplement leur boulot après tout, d'autant que la convocation froissée qui se trouvait dans mon baluchon eut vite fait de dissiper le malentendu. Après mûre réflexion, je me dis que j'aurais peut-être dû les laisser me balancer du haut des marches, ça m'aurait éviter de subir ce qui allait suivre. Après avoir tiré des yeux comme des soucoupes, les deux malabars me conduisirent auprès du grand Inquisiteur qui gérait l'établissement, un vieux type pas sympa qui ne manqua pas de me signaler qu'il m'avait senti arriver du bout du couloir. J'avais envie de rétorquer à ce gros con qu'on avait pas tous les moyens de se balader en calèche ferarro et de porter des slips en soie de chez Jojo Art Manie mais je m'abstins, encore une chose que je considère comme une erreur de parcours...

Chapitre Second : La vie de château

Le vieux croulant m'accueillit non sans un certain dédain au sein de son académie et même si j'avais pas vraiment demandé à être là je décidais malgré tout d'y rester, pensant à ce moment là que cette vie vaudrait peut-être mieux que celle de garçon de ferme. Pourtant, les choses ne mirent pas longtemps à s'envenimer, et mes nouveaux petits camarades avaient du mal à accepter que le gamin qui leur livrait leur bouffe directement dans leur assiette ne puisse être logé à la même enseigne qu'eux. Bien entendu c'était pas vraiment mon genre de fermer ma gueule et d'encaisser, surtout lorsqu'on avait le malheur de me traiter comme de la merde, j'avais déjà assez donné sur ce plan. J'avais pas eut une vie très paisible jusqu'à maintenant et même si ça me faisait chier de l'admettre c'est surement ce qui m'a permis de m'en sortir, car par rapport à ces gamins friqués qui n'avaient connu que la vie de château j'étais plutôt à mon avantage physiquement et après une demi-douzaine de bastons toujours suivies par un long séjour au mitard, les esprits commencèrent à se calmer. Je ne m'étais pas fait d'ami dans cette histoire, bien au contraire, mais au moins on commençait à me respecter, ou à me craindre, ça fait pas vraiment de grande différence.

Au beau milieu de cette foule de détracteurs, il y avait bien un type qui n'avait pas à mon égard qu'un sentiment d'animosité. Un maître d'arme d'une cinquantaine d'années avec une longue tignasse piquée de quelques cheveux grisonnants, Peter Williamson qu'il s'appelait. Ce gars semblait me porter un intérêt que je ne m'explique toujours pas aujourd'hui, si bien qu'il s'est rapidement entiché de moi comme si j'étais devenu son apprenti ou un truc du style, il m'appelait jeune Padawan mais là encore je pigeais pas vraiment pourquoi, on m'a toujours dis de me méfier des vieux, ils sont mystérieux. Quoi qu'il en soit, sous la tutelle de ce tuteur inespéré je progressai de manière fulgurante, me classant du même coup parmi les meilleurs élèves de l'académie. J'avais beau avoir quelques facilités d'apprentissage, les enseignements du vieux Pete ont été pour beaucoup dans ma réussite. Il finit par devenir comme un père de substitution pour moi, faut avouer qu'il était aussi chiant que celui que j'avais connu, les raclées en moins. Il m'apprit à manier l'épée, l'arbalète ou encore les couteaux de lancer, mais outre l'aspect martial de son enseignement, Peter était aussi un homme extrêmement cultivé pour qui les mathématiques ou la philosophie n'avaient guère de secret.

Vous devez donc vous dire qu'avec de telles dispositions mes années à l'Académie n'ont été qu'un long fleuve tranquille, eh bien détrompez-vous car il y a bien un aspect de mon cursus universitaire qui m'a posé problème plus d'une fois, celui-ci prenant la forme d'une matière qui n'était autre que la théologie. Et oui, quoi de pire pour un Inquisiteur que de ne pas avoir la foi quand on sait que des types sont brulés vifs partout en Halruaa pour avoir remis en cause l'idéologie religieuse fondatrice de l'empire. A dire vrai, je n'ai jamais cru en toutes ces fadaises sur Rem et Sëmner, j'ai toujours vu la religion comme le ciment de l'empire, destiné à tenir en laisse le petit peuple pendant que les grands pontes s'emparaient de leurs richesses durement gagnées à la sueur de leur front. Et ça m'était bien égal tant que j'allais à l'église comme tout le monde et faisait semblant de courber l'échine en priant des idoles ridicules. Mais là le niveau n'était plus du tout le même, car une fois dans la gueule du loup, difficile de lui faire lâcher prise... La seule et unique solution qui s'offrait à moi était de jouer les fanatiques religieux jusqu'à arriver à terme de ma formation, et autant vous dire que ça a pas été de la tarte. D'autant plus quand le reste du bahut vous déteste et n'attend de vous qu'un faux pas pour vous envoyer sur le bucher, j'ai bien failli finir cloué au pilori une demi-douzaine de fois au court de mon premier trimestre... Mais après avoir potassé la totalité des écrits saints en long, en large et en travers quitte à devenir plus incollable encore sur le sujet que les Grands prêtres j'étais finalement parti pour avoir une scolarité qu'on pourrait qualifier d'exemplaire.

Chapitre Troisième : Le baptême du feu

Mon diplôme en poche, je sortais enfin de l'Académie pour entrer dans le service actif, enfin j'allais pouvoir arrêter les faux semblants et faire ce qui me plaisait, j'étais libre, pour la première fois en vingt ans d'existence, j'étais enfin libre. Du moins c'est ce que je croyais, l'Inquisition m'avait à la bonne, ils m'avaient formé et j'étais à leur entière disposition à partir de maintenant, si bien qu'ils s'empressèrent de me parachuter dans le trou du cul du monde pour mon baptême du feu. Je me retrouvais donc au milieu de nulle part, ma cape toute neuf et mon uniforme immaculé trainant dans la boue Halruéenne. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir foutre chez les pécores du coin m'étais-je empressé de demander à mon supérieur avant mon départ d'Endikar, ce à quoi cet empaffé me répondit non sans une certaine satisfaction: "même les peigne-cul ont besoin qu'on leur montre la voie, l'Inquisition se doit d'être présente partout en Halruaa, même dans les provinces les plus reculées". Ouais mais là... Lindulm, population actuelle: 94, faut peut-être pas abuser non plus... La ville la plus proche étant à une vingtaine de kilomètres j'allais devoir m'adapter dans cet enfer agricole et autant dire que les gars du coin étaient super jouasses à l'idée de voir débarquer le bras armé des dieux dans leur petite bourgade tranquille. Après réflexion c'est à ce moment là que j'aurais dû me rendre compte qu'il y avait un truc louche dans ce bled, mes j'étais trop occupé à essayer d'éviter de marcher dans la merde pour remarquer quoi que ce soit.

Je m'étais installé à l'auberge du coin, pensant faire connaissance avec la populace le lendemain étant donnée que la nuit tombait déjà à mon arrivée, mais les glandus locaux semblaient en avoir décidé autrement. En pleine nuit, un groupe de mecs encagoulés débarque dans ma piaule en essayant de m'assommer, j'ai le temps d'en buter deux avant de me retrouver face contre terre, l'instant d'après je me réveillais dans une cellule au beau milieu d'une grotte, trouvez l'erreur... Il s'est avéré après coup que les types en question étaient une bande de cannibales vouant un culte à je ne sais quel dieu démoniaque, bref, rien de bien ragoutant. Ils ont cependant fait deux erreurs en essayant de me bouffer, la première étant d'envoyer un seul garde pour m'emmener jusqu'en "cuisine", nul besoin de préciser que je ne mis pas longtemps à défaire mes liens et encore moins à égorger le bonhomme en question. Leur deuxième erreur était de s'être regroupé au fond d'une grotte pour faire leur petite affaire, après m'être frayé un chemin jusqu'à la sortie et avoir essuyé quelques taillades bien placées de la part de mes hôtes je parvenais à enfermer tout ce petit monde dans ce qui allait se révéler être leur tombe. On dit que l'Inquisition est championne pour ce qui est des buchers, eh bien je ne fis pas honte à notre réputation en enfumant tout ce beau monde dans leur repère souterrain.

Deux jours plus tard, je voyais enfin débarquer la cavalerie, les gradés savaient visiblement dans quel merdier ils m'avaient envoyé et il ne leur serait même pas venu à l'idée de m'informer des risques auxquels je m'exposait avant de me lâcher dans la nature. Résultat des courses, une centaine de cadavres au fond d'un trou et une petite tape sur le dos pour moi, tu parles d'une récompense. Ces mésaventures n'auront pas eut que des conséquences négatives cela dit, j'aurais appris deux choses au cours de mon séjour à Lindulm, avoir la classe c'est bien mais éviter qu'une lame ne vous rentre dans le bide c'est mieux. C'est à ce moment là que j'ai commencé à m'équiper convenablement, j'avais beau avoir reçu les meilleurs enseignements martiaux du pays, ils ne me serviraient à rien avec une entaille ouverte dans le torse. Et j'ai également appris que l'Inquisition n'était rien d'autre qu'une bande de connards ingrats mais que s'ils vous envoient dans un trou perdu c'est souvent pour une bonne raison alors mieux vaut rester sur ses gardes. Ces leçons en tête, je continuai à agir au service des Inquisiteurs jusqu'à aujourd'hui encore, voyageant au gré des missions pour finalement être stationné à Endikar, le Saint des Saints, en attente de culs à botter et d'infidèles à foutre au bucher, même si d'infidèle ils n'ont que le nom. Oui, j'ai pris l'habitude de régler mes comptes personnels de manière assez radicale, faut bien s'occuper l'esprit quand on a rien d'autre à foutre, et puis les feux de joie ça a toujours fait plaisir à la foule alors autant faire d'une pierre deux coups...

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Je voulais faire les chose correctement en faisant chier un Admin pour qu'il me valide mais comme il y a pas un chat à cette heure là ben j'use de mon pouvoir décisionnel, je sais c'est honteux.