Les Steppes Désertiques

Le sol à l'air instable, alors fermez les yeux, et ça passera tout seul.
Sur Glënnhenge on trouve pas mal de trucs, mais surtout du vent. Les bourrasques qui règnent sur cette partie du continent sont particulièrement violentes. Résultat: en plus de se les peler, on ne trouve presque rien en végétation. Les rares arbres qui arrivent à pousser timidement au cœur de ce longues étendues se trouvent déformés, modelés par les fortes perturbations climatiques locales. Et ce n'est point le pire mesdames et messieurs, car dans le coin on trouve aussi une très forte alternance de longues plaines bien régulières et propre, et de caillasses, pentes fortes extrêmement abruptes et autres formations toutes aussi incongrues les une que les autres. On dirait vraiment que cet endroit fut créé par une forte explosion quand on voit ça, mais même les vastes plaines peuvent se révéler dangereuses ! Elle n'en a pas l'air mais elle est épaisse cette végétation, alors autant quand c'est de l'herbe, ça peut aller, on distingue les pièges de la nature sans problèmes, mais quand c'est de la mousse...disons qu'une entorse ou un pied cassé ça arrive vite quand on n'a pas remarqué un trou. Certaines fois même ce sont des crevasses entières qui se trouvent ainsi camouflées, bonjour la galère.

bien beau mais quand vous vous retrouvez dans le guano d'aigles géants, vous ne pouvez compter que sur vos semblables, hein ? Bah dans ce sens, heureusement que certains se soient barrés de la grande citée d'Öorma pour tenter leur chance dans les steppes désertiques. Le truc, c'est qu'une fois qu'on a dépassé les quelques cités de cavaliers qui poussent plus ou moins éloignées de la capitale, et que l'on commence à s'enfoncer dans le gros des Steppes, ben on ne trouve tout simplement plus grand monde. Ces gens isolés de la civilisation se baladent aussi à cheval et comptent parmi les meilleurs cavaliers au monde. Ils vivent en parfaite indépendance les uns des autres regroupés en ce que l'on pourrait qualifier de petits clans plus ou moins rapprochés les uns des autres. Mais bon, dans un grand nombre de cas cette dénomination est assez limite. C'est que ces petits villages sont pas très peuplés, souvent ils ont même de gros problèmes de consanguinité, encore plus que dans les cités des cavaliers. Enfin, c'est pas ça qui les empêche d'êtres aimables, serviables et courageux comme pas deux. Oui malgré les problèmes qu'ils rencontrent pour se nourrir, entre les récoltes qui ont du mal à pousser et les animaux taillés pour la vitesse qui rodent ici bas, ce sont vraiment des gens bien. Ils compensent ce manque par le nombre à peine croyable de caravanes marchandes qui parcourent la région allant de cité en cité sur un tracé prédéfini qu'ils mettent à jour tous les ans.

Mais tous els habitants des steppes ne sont pas animés de bonnes intentions, loin de la. Les raiders par exemple, quel fléau. Ces attardés sadiques et puants trainent au plus profond des Steppes se réfugiant parmi les vastes crevasses dans des tentes de fortunes qu'ils utilisent comme habitation. Même les bidonvilles sont plus accueillants, c'est un comble quand même, car à se promener dans un défilé de pierre, vous attraperez bien souvent une vilaine coupure au cou, la plupart du temps létale.
Enfin, les animaux qu'on trouve à Glënnhenge étant les plus dociles et inoffensifs toutes contrées confondues, surtout en voyant d'énormes tortues géantes, de plusieurs mètres de haut, ou encore de yaks, et de vaches cornues des steppes. Il y a bien deux trois exceptions, on parle même de la présence de guivres, de vastes saletés, lointaines cousines des la dangereuse faune Vinci. Mais pas de panique. En général, à part les loups, on ne tombe pas sur grand chose d'autre chez les carnivores. A moins qu'une famine ne frappe, et que les petits villages deviennent anthropophages, ce qui arrive d'ailleurs de plus en plus en ce moment.